Solidarité Tattes est une association d’habitant-e-s de Genève qui se bat pour un accueil digne des migrant-e-s.
Notre association est née début 2015, en réaction à l’incendie du Foyer des Tattes: La nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie éclate dans le bâtiment J du foyer des Tattes. Bilan : 1 mort et plus de 40 blessés graves. Et un silence total autour de cette tragédie ! Un groupe d’habitant-e-s de Genève décide d’aller à la rencontre des sinistrés. Nous entendons alors des récits accablants des habitant-e-s des Tattes concernant l’incendie, mais aussi les conditions de vie en général, l’angoisse de l’attente d’un permis de séjour valable, la souffrance de ne pas avoir le droit de travailler, le mépris des institutions.
Solidarité Tattes s’est engagé depuis son début dans la lutte du mouvement No Bunkers, demandant la fermeture des abris PC et un accueil digne des migrant-e-s. Notre combat s’est ensuite axé sur les renvois Dublin. Solidarité Tattes continuera son combat jusqu’à ce que cesse cette politique lâche, égoïste et violente de fermeture des frontières.
Les membres du comité sont :
- Martine Félix
- Juliette Fioretta
- Romain Gauthier
- Viviane Luisier
- Aude Martenot
- Claire Martenot
- Joëlle Meylan
- Walat Musa
PV AG statutaire 15.9.24 du 15 septembre 2024
Être membre de Solidarité Tattes, ça veut dire quoi ?
Pour devenir membre de l’association, il faut avant tout être d’accord avec nos buts et nos moyens d’action ! Il suffit alors de remplir le formulaire en ligne et de payer la cotisation de 30 francs par an.
Mais, surtout, devenir membre, c’est mettre à disposition ses capacités et son temps (beaucoup, un peu, un tout petit peu, selon vos disponibilités) pour :
- Participer à nos rencontres bi-mensuelles et à nos actions,
- Collaborer à la newsletter que nous envoyons sporadiquement à notre réseau,
- Accompagner un-e réfugié-e à l’OCPM, chez le médecin, l’assistant social ou le juriste,
- Inviter simplement un-e réfugié-e à manger et à sortir pour parler français et connaître Genève.
Plus que la coti ou l’inscription par écrit, c’est là que les membres peuvent avoir du plaisir à rencontrer ceux et celles qui nous sollicitent et c’est là qu’ils peuvent documenter leur rogne contre une loi de l’asile odieuse !