À Genève comme ailleurs en Suisse, de nombreuses personnes migrantes voient leurs droits bafoués lorsqu’elles réclament justice.
Face à la police qui préfère expulser une personne sans-papier plutôt que reconnaître son statut de victime de violences sexistes et sexuelles, face à des tribunaux qui ne rendent leur verdict que des dizaines d’années plus tard, l’accès à la justice n’est possible qu’au prix d’une patience et d’un courage immenses, d’un appui farouche des collectifs de soutien et de milliers d’heures de travail bénévole d’avocat·es solidaires.
Cette situation résulte d’un système judiciaire et policier suisse raciste, qui divise les plaignant·es et leur chance d’obtenir réparation selon leur statut de séjour (ou son absence). Comment réagir et s’organiser pour refuser cette inégalité et changer les choses?
La soirée se déroulera en présence de l’avocate Laïla Batou et de représentantes d’associations, mardi 18 mars à 18h30 au 13 ch. de la Marbrerie à Carouge, Genève.
Organisation: Solidarité Tattes et le collectif genevois pour la Grève féministe
Pour plus d’infos sur les Actions Days dans lesquels s’inscrit cette table-ronde: https://justice4nzoy.org/antirassistischer-maerz/