Centres Fédéraux d’Asile : NON aux prisons pour hommes, femmes et enfants migrants !
Centre de renvoi du Grand-Saconnex : Dégage !
Pour les frais juridiques des victimes des Protectas du Centre Fédéral d’Asile de Chevrilles , Pour la mobilisation contre le centre de renvoi du Grand-Sac, Pour les familles que nous soutenons ici ou en Grèce ou en Italie : NOUS AVONS URGEMMENT BESOIN DE SOUTIEN FINANCIER ! CCP : 14-909028-4 / IBAN : CH23 0900 0000 1490 9028 4
D’avance merci pour votre générosité !
Lors de leur mise en service, les Centres Fédéraux d’Asile (CFA) nous ont été présentés comme des centres d’accueil pour requérant-e-s d’asile aménagés afin de faciliter les procédures pour le bien de toutes et tous. Or, plus le temps passe et plus nous nous apercevons que ces CFA ressemblent à des centres de détention, des prisons où les requérant-e-s sont traités comme des criminel-le-s dangereux/euses.
Après les violences contre Ali, Abdalim et Mohamed, une nouvelle plainte pénale contre certains agents de sécurité du Centre Fédéral d’Asile de Giffers (Chevrilles) a été déposée par Bodo, également victime de violences physiques.
À partir d’aujourd’hui, Ali, Abdalim, Mohamed et Bodo risquent d’être renvoyés de Suisse à tout moment, alors même que leurs plaintes pénales contre ces violences sont en cours!
L’avocate des plaignants a pourtant demandé la suspension des renvois pendant la procédure pénale mais le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) a refusé cette demande. Selon le SEM, les plaignants pourront bénéficier d’une brève autorisation de séjour pour revenir en Suisse si cela est nécessaire dans le cadre de la procédure pénale. Continuer la lecture de ALERTE: déni de justice pour Ali, Abdalim, Mohamed et Bodo!→
Violence du personnel de sécurité de la société anonyme Protectas au Centre Fédéral d’Asile (CFA) de Giffers dans le canton de Fribourg
Après les violences des Protectas contre les mineurs du Foyer de l’Etoile (GE), puis contre les réquérant-e-s du CFA de Bâle, voici venu le tour des requérant-e-s du CFA de Giffers (FR) :
Le 3 mai 2020, Ali, requérant camerounais, demande aux Protectas du CFA de Giffers, où il réside, de bien vouloir le laisser entrer rapidement (fouille obligatoire à l’entrée du CFA). Etant convalescent (COVID-19), il se sent faible et n’arrive plus à attendre que les Protectas aient terminé de discuter entre eux. Le ton s’enflamme immédiatement : deux Protectas le poussent violemment et le frappent. Ali se rend à l’hôpital : le constat fait état de multiples contusions. À son retour au centre vers 22h, les Protectas lui interdisent l’entrée : il doit dormir sur un banc à l’entrée.
En mars 2020, malgré la pandémie, le SEM n’a pas ralenti la machine à broyer, si ce n’est quelques heures pour installer des protections en plexiglas dans ses locaux. Alors que des pays comme le Portugal ou même l’Italie assouplissent provisoirement les mesures envers les requérant-e-s d’asile soit en retardant encore les procédures soit en proposant très sélectivement la légalisation d’un certain nombre d’entre eux-elles, le SEM continue son travail « normal ». Du côté de Solidarité Tattes, notre travail a été freiné par la crise sanitaire, mais nous redémarrons.
Retourner auprès des personnes NEM-Dublin
Depuis que les Centres Fédéraux pour requérants d’Asile (CFA) ont commencé à fonctionner, le travail de Solidarité Tattes (ST) est devenu plus compliqué. Entre 2016 et 2019, nous, membres de ST, nous connaissions personnellement les personnes NEM-Dublin. Nous les visitions, les accompagnions, les mettions en contact avec des élu-e-s disposé-e-s à défendre leur droit à l’asile et nous descendions dans la rue pour dénoncer leur situation. Mais une fois les requérant-e-s retenu-e-s (détenu-e-s !) dans les CFA, les contacts proches ont disparu : nous avons pris connaissance des différentes situations à travers les juristes qui ne voyaient plus que faire au plan juridique pour ces personnes. Continuer la lecture de Newsletter 25/05 – Avant ou après COVID 19 : la lutte continue !→
“Restez chez vous!”
“Mais c’est où, ça, chez nous???”
En ce moment, nous annulons les réunions de notre comité, mais nous sommes toujours en lien avec les personnes qui ont besoin de nous et à disposition de celles qui nous cherchent, par téléphone et par mail. Le COVID-19 ne nous empêche pas de nous informer, de réfléchir, de nous souvenir et d’agir, même au ralenti.
L’appel de Solidarité sans frontières (SOSF) : Le SEM en quarantaine, tout de suite!
Solidarité sans frontières a lancé un appel, soutenu par plusieurs dizaines d’associations, demandant urgemment au SEM (Secrétariat d’Etat aux Migrations) de continuer à enregistrer les arrivées mais de suspendre les procédures d’asile. En effet, les conditions de confinement rendent impossibles le droit à un soutien juridique des personnes en exil. Et pour des raisons de santé publique, ce maintien des procédures d’asile est absurde. Il signifie continuer les auditions, soit le déplacement et le regroupement d’au moins 5 personnes durant plusieurs heures.
De nombreuses associations alertent sur l’impossibilité de faire respecter les consignes sanitaires dans les centres fédéraux et demandent la suspension urgente du traitement des procédures d’asile. Le SEM fait la sourde oreille depuis plusieurs semaines en ne donnant aucune réponse et en continuant d’envoyer des convocations aux requérant-e-s !
Lettre ouverte du CSP suite au silence des autorités fédérales, 26/03
Signez l’appel contre l’application aveugle du règlement Dublin: www.appeldublin.ch
Votée en juin 2016, la dernière mouture de la loi sur l’asile est entrée en vigueur en mars 2019. Ses initiant-e-s, avaient promis un système plus rapide, et donc plus humain. L’accélération des procédures devait permettre aux personnes vouées à rester en Suisse un délai d’attente moins long, tandis que les personnes ne méritant pas l’asile selon le SEM pourraient être fixées plus vite sur leur sort.
La réalité qui se cache derrière ces promesses est bien moins rose. L’accélération des procédures est notamment due à un raccourcissement des délais de recours. Pour les cas Dublin, il n’est que de 5 jours ! De plus, les « avocats gratuits » tant décriés par l’UDC durant la campagne sont payés de manière forfaitaire et ne bénéficient que de quelques heures par requérant-e à défendre. Continuer la lecture de L’Appel Dublin s’invite dans les centres fédéraux!→
En ce moment le Collectif Lutte des MNA occupe le Grütli, on a besoin de monde en soutien dès maintenant !
Laissez tout tomber et venez nous rejoindre ! À 18h00 grande AG, 20h00 grand repas. Et si vous ne pouvez pas venir, faites tourner cette information largement, merci pour votre soutien !
Ci-dessous copie du communiqué de presse du collectif adressé aux médias au sujet de l’occup en cours.
Samedi 16 novembre 2019, 5 ans après l’incendie des Tattes:
À 10h dans la cour des Tattes, recueillement en mémoire des sinistrés.
À 15h place de la Navigation, manifestation pour une vie digne.
Vous vous rappelez que dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un grave incendie a coûté la vie à un requérant d’asile érythréen et a blessé plus de 40 hommes qui logeaient dans le bâtiment. Certains ont dû se lancer par la fenêtre pour échapper aux flammes, le système anti-incendie étant défectueux.
“Le 1er octobre, le ministère public a dénié aux parents du jeune Ali, décédé au Foyer de l’Etoile en mars dernier, la qualité de partie plaignante dans la procédure relative aux conditions dans lesquelles leur enfant a vécu et s’est donné la mort.”… Ici : le communiqué en entier.
Solidarité Tattes est une association citoyenne qui se bat pour des conditions de vie dignes et pour un accueil inconditionnel des migrant·e·s.